9 MAI 2019 - DÉCOUVERTE DE LA CITÉ DES TELECOMS ET VISITE DE LA CÔTE DE GRANIT ROSE

Préparée de main de maître par notre G.O. Claude, la sortie de printemps des Amis et Anciens de l'Étoile Saint Roger a eu lieu le jeudi 9 mai 2019.

C'est un groupe de 53 personnes qui se sont données rendez-vous pour rejoindre les Côtes d'Armor où s'est déroulée cette journée.

VISITE DE LA CITÉ DES TÉLÉCOMS ET DU RADÔME DE PLEUMEUR BODOU

La matinée a été consacrée à la visite de la célèbre cité des télécoms à Pleumeur Bodou qui abrite notamment le radôme, mondialement connu puisque que c'est de là qu'a eu lieu, en 1962, la première liaison télévisée intercontinentale avec les États Unis.

Accueilli par le guide à l'entrée du parc du radôme, le groupe a effectué la visite commentée du site en car.

Le ciel est alors très gris, ce qui ne fait pas ressortir la boule du radôme. Mais on peut quand même l'apercevoir entre les arbres.

Au premier plan, le télégraphe optique de Claude Chappe, créé en 1794. Ce fut le premier système de transmission de messages à distance. Positionné tous les dix kilomètres avec un opérateur à l'intérieur qui faisait des positions de bras en direction d'un autre opérateur qui, à son tour, relayait les signaux.

C'est en 1961, dans le contexte de la guerre froide, de la conquête spéciale, que la décision a été prise de construire ce radôme dans la campagne bretonne.

Il était envisagé initialement de le construire dans la région de Grenoble.

Le directeur du CNET, M. Pierre MARZIN, originaire des Côtes d'Armor, a obtenu que le radôme soit installé dans sa région, avançant l'argument suivant : "mes équipes préfèrent la mer à la montagne". 

Et c'est ainsi que le site de Pleumeur-Bodou fut choisi pour y réaliser cet équipement futuriste pour l'époque.

L'objectif était de répondre au projet lancé par les américains et les anglais de réaliser des communications intercontinentales. La France, "petit poucet" dans le domaine, a décidé de relever le défi.

Le délai pour la mise en oeuvre est très court. En effet, une fois la décision prise par le Général de Gaulle de réaliser cet équipement, il reste 9 mois pour atteindre le but.

Sachant qu'il faut trouver et acheter les terres, (110 hectares) auprès de 42 propriétaires terriens - ce qui fut finalisé en deux mois. L'époque n'étant pas à la procédure, le pari a été gagné.

Puis a suivi la phase réalisation.

Tout d'abord, ce furent les fondations en forme d'anneau qui ont nécessité 5000 m³ de béton.  Puis le dôme, conçu pour protéger l'antenne qui se trouve à l'intérieur tout en limitant au maximum la perte du signal.

Pour cela, il est fabriqué en toile souple plastifiée de 2 mm d'épaisseur, d'une capacité de 100 000 m³   , d'une surface d' 1 Hectare, pour un poids de 33 T. Ce matériau, innovant pour l'époque, était prévu tenir au maximum 15 ans. Il en a bientôt 60 et se porte toujours bien. Comme entretien, il lui est administré 3 tonnes de peinture tous les cinq ans.

La première transmission intercontinentale de télévision par satellite au monde a eu lieu entre la France (Pleumeur Bodou) et les États-Unis à la date et à l'heure prévues, le 11 juillet 1962 à 00 H 47.

L'exploitation de l'antenne s'est arrêtée en 1985.

Le site où se trouve le radôme fait actuellement 20 Hectares. Il est est propriété d'Orange, société privée.

Sur les 110 hectares que comprenait le site à l'origine, 90 ont été vendus à la communauté d'agglomération qui en a fait un lieu d'implantation pour les entreprises innovantes.

Visite extérieure terminée.

Avant d'entrer sous le radôme, c'est le temps de la pose pour la photo de famille. Le ciel est encore un peu gris. Mais c'est un passage indispensable pour garder une photo souvenir de la journée.

Tout le monde en place ? On y va ...

Avant de découvrir l'antenne sous le radôme, il nous est projetée une vidéo retraçant l'épopée des télécoms qui a démarré en 1850.

Puis nous entrons sous le dôme où le groupe assiste à la diffusion d'une bande son et images expliquant l'histoire et le fonctionnement du radôme.

Les photographies étant interdites durant le passage de la bande son et images, nous sommes autorisés, à l'issue de la projection, à reprendre nos appareils pour photographier les superstructures dans un magnifique jeu de lumières multicolores.

La visite touche à sa fin.

Petit coup d'œil sur les conditions météorologiques et atmosphériques du moment, bien évidemment très précises, affichées sur un écran :

Nous traversons des salles sur les murs desquelles s'affichent des bandes d'images retraçant l'histoire des télécoms à travers les époques et dans le contexte des évènements et des relations internationales :

LE DÉJEUNER AU RESTAURANT KER-MOR À PERROS GUIREC

Le groupe a particulièrement apprécié ... le cadre et la vue depuis le restaurant

Il est vrai que, situé en bord de plage, le restaurant permet d'apprécier un panorama magnifique, surtout par beau temps. Heureusement !!!

L'APRÈS-MIDI, PROGRAMME MODIFIÉ

Le programme prévoyait une excursion en mer à la découverte des sept îles, la plus grande réserve ornithologique de France, au départ de Perros-Guirec. 

La météo (!) en a décidé autrement. Nous avons été privés de sortie en mer en raison d'une houle jugée trop forte par les chevronnés marins de la compagnie de navigation...

Les sites remarquables ne manquant pas dans la région, c'est en car que nous nous sommes déplacés vers la côte de Granit Rose toute proche, tout d'abord à Ploumanac'h puis à Trégastel.

PLOUMANAC'H (situé sur la commune de PERROS GUIREC)

Ce ne fut pas une surprise, mais beaucoup de monde et beaucoup de commerces sur le site car c'est un endroit très touristique.

L'ami Roger semble apprécier les produits régionaux au point d'en faire l'article ...

Au premier plan : la statue de Saint Guirec. 

Le paysage est si beau qu'il mérite que l'on se pose pour l'admirer.

Témoignage d'une époque où des hommes et des femmes se sont battus pour notre liberté.

Le chemin des douaniers offre une vue majestueuse sur l'océan et les îles

TRÉGASTEL 

Puis nous rejoignons, à quelques kilomètres de distance, la station balnéaire de Trégastel.

Nous sommes accueillis par

"Le Pére Éternel

En réalité, il s'agit de la statue du Bon-Sauveur, appelée par la suite « statue du Père Éternel ». Cette statue est commandée par l'Abbé Jean-Jacques Bouget.

Érigée en 1869 au sommet d’un amas rocheux dominant la plage de Coz-Pors, elle est bénie le 22 juillet 1969. Ce jour-là, le recteur expose la raison de cette édification de ce qu’il appelle la statue du « Bon-Sauveur » : « Aider les marins du pays et les étrangers qui visitent nos grèves à élever leurs pensées vers Dieu. »

La statue porte d’origine une croix qui - après avoir été maintes fois renouvelée à la suite de nombreux vandalismes - a été retirée définitivement.

Sous les rochers se trouve l’ancienne chapelle de Coz-Ilis (vieille église), devenue aujourd’hui l’aquarium marin de Trégastel. L'abbé Bouget transforma en une sorte de sanctuaire deux grandes excavations se trouvant à la base de l'amoncellement granitique. Pour cela, il fit obstruer par une solide maçonnerie les espaces vides, aménagea une fenêtre et deux portes et sépara par un mur les pièces ainsi créées. La plus petite servit de sacristie, et la plus grande était réservée à la messe pour les fidèles.

De cette statue est venue un surnom de la ville : « cité du Père Éternel » (source Wikipedia)

 Beau paysage à admirer au près ou au loin....

Finalement, nous y sommes allés aux 7 îles !

... mais le vent du large picotait un petit peu !

Sur le port de Trégastel, planent de nombreux goélands.

Dans l'imaginaire celte, les âmes des marins planent sur les océans sous les ailes des goélands :

pour en savoir plus, cliquer sur l'image du goéland.

RETOUR VERS KERMARIA

La journée s'avance. Il est l'heure de penser au retour. 

Et nous voici de retour à Kermaria pour un moment de convivialité particulièrement bien préparé, comme d'habitude, par Sylviane.

Merci à elle ainsi qu'à Claude et Jean pour la mise en oeuvre de cette sortie qui, si elle n'a pas été appliquée intégralement dans le programme prévu, a nécessité une organisation rigoureuse en amont et un suivi constant jusqu'à la fin de la journée.

Que de bons souvenirs ensoleillés.

Et ce qui est encore mieux, c'est que personne n'a eu le mal de mer ! 

Rien que pour ça, nous avons droit à des oeufs en chocolat et quelques tomates. Merci Sylviane !

PRESSE

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